José

L’origine de José est ancienne. Par diplôme de 779, Charlemagne confirme les biens de l’abbaye de Chèvremont. Dans cet acte, on peut lire que ce monastère possédait à Angelgiagas (José) quelques manses de terre. En 796, la ferme d’Angelgiagas est cédée en cadeau de noces, par Charlemagne à sa fille Emma (exploitation du vignoble sur « Les Vignes »). Angelgiagas se transforma en Endelzeis puis Enjosée (Enjozée) en 1366, Jozée en 1441, José en 1508.


L’église Saint-Antoine

En 1745 fut édifiée la chapelle de José dédiée à Saint-Antoine et agrandie en 1854. Cette chapelle fut remplacée par l’église actuelle en 1909.


La maison Dartois

En face de l’église se dresse le parc de la maison « Dartois » qui fut la résidence des maires de José jusqu’en 1810. On peut y voir un cadran solaire sur une des façades, ainsi qu’un if plusieurs fois centenaire. Une ferme portant le blason des « de Fromentière », dernier maire dépendant de l’Avouerie de Fléron, y est attenante (1742). Ces bâtiments formaient autrefois une seule brasserie. C’est en 1780 qu’on divisa les deux propriétés.


Les fermes

L’agriculture était une activité importante à José-les Xhawirs. Jusqu’à la fin des années 1950, on dénombrait 28 petites et moyennes exploitations.

La ferme Daniels était un bureau d’octroi au temps où la frontière entre le Duché de Limbourg et la Principauté de Liège passait à Outrecour.


Le charbonnage

Des documents relatent l’exploitation du charbon déjà au 16ème siècle. Sur le village de José et les Xhawirs, on relève la présence de cinq puits de mine de charbon. Les deux plus importants sont ceux des Xhawirs (1828 à 1969) et les Halles (1844 à 1969).

L’exploitation du charbon influença le développement de certaines maisons : les cloutiers dans le Fays de José, les petites maisons de mineurs autour de l’école de José (Puits Denis), certains ensembles de maisons rue des Xhawirs, rue d’Ensival et rue des Deux Tilleuls.


L’ancien tilleul de Colftice

Sous Notger, le village faisait partie de la Principauté de Liège jusqu’à l’endroit désigné « Outrecour ». Un point particulier de cette limite est le fameux tilleul du Colftice. Il fut détruit par l’orage en 1941. On replanta un autre en 1948 au pied duquel subsiste l’ancien calvaire.


José, Herve, Wallonie, Belgique